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Titre | : | Résilience des traditions, résilience en œuvre dans l’industrie culturelle en Afrique contemporaine |
Auteur | : | Amougou, Jean Bertrand |
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Résumé | : | Après la révolution industrielle du XIXe siècle, les révolutions robotique, cybernétique et informatique de la fin du XXe siècle, le monde est entré dans l’ère de la révolution culturelle où le paradigme de la culture se mue en nouvelle forme d’industriel. Certes, le rôle dionysiaque de l’Occident dans la théorisation et l’orchestration de ces révolutions reste sans conteste. Néanmoins, la réception, l’influence, l’inflexion et les variations planétaires(notamment asiatiques) de ce nouvel esprit occidental (les Lumières) ont permis de se rendre à l’évidence aussi bien de l’universalité de la science et de la technique que de leurs possibles voire nécessaires variations culturelles. Dans la nouvelle contexture ambiante (mondialisation) subsumée par ce que Paul Samuel Huntington appelle le « choc des civilisations », l’on peut opportunément penser à l’Afrique dont le poids de l’histoire (esclavage, colonisation, hybridisme culturel et défis de reconquête de l’identité) pèse lourdement sur le présent et hypothèquerait l’avenir. Cela induit, de facto, l’élaboration d’une texture et d’un vécu culturel africain repensés. Dès lors, se pose la question ambivalente de la modernité « africaine » ou « en Afrique ». En effet, pourrait-on penser la modernité africaine face au double harcèlement (préservation des identités culturelles et tension vers la modernité) qui l’accule, en transformant les cultures du continent africain en infra et superstructures économiques ? D’où la nécessité de l’ouverture d’une brèche analytique du possible industriel africain, à partir de son disponible/ possible culturel. |
Mot(s) clé(s) | : | Résilience ; Industrie ; Mondialisation ; Tradition ; Culture ; Afrique |
Notes | : | Publié chez les Editions Francophones Universitaires d’Afrique |
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